Antinomique à souhait, l’impératrice des fleurs dévoile sa volupté au fil des heures. Et puis, parfois, quelques épines se fraient un chemin dans ce monde rose bonbon.
La rose et son parfum, délicat ou envoutant, est magique, mystique. Elle doit être traitée avec précaution, dévoiler son mystère, drapée de son manteau de pétales pourpres ou tendres. Chez nous, ce parfum sait se montrer sage, avant de dévoiler une complexité unique que nul ne soupçonne. Dans le dernier numéro de Nez, la revue olfactive, notre création Rose Sage y est vue comme « le trait d’union entre une esthétique rétro et une gourmandise plutôt contemporaine ».
Deux époques que tout oppose pour lesquelles Jean-Claude Astier, créateur du jus, s’est livré à un jeu de fragrances magnifiant la Reine Eternelle qu’est la Rose de Mai.
C’est cette dualité d’associations, de senteurs rarement mariées, qui font de Rose Sage un subtil mélange d’effluves de mille et une vies. Au matin, la rose est sans épine, elle va droit au cœur. Elle se dévoile dès les premiers instants. Puis, elle va s’épanouir dans l’espace, jusqu’à la nuit pour devenir un mystérieux oiseau diurne. La « fleur bleue » de départ, légère et enjouée, va pianoter sur des accords antinomiques, en s’adossant au bois de santal et la vanille, pour parvenir à cette métamorphose.
C’est au soir, après cette alchimie, qu’elle développe enfin tout son arôme en partie fait d’épines. La partition olfactive se clôt sur un accord presque démoniaque. Ce paradoxe se reflète aussi chez les amoureux de la fragrance : des jeunes filles en fleur au teint poudré, rosé, mais aussi des hommes, plus âgés, plongés dans les réminiscences de l’enfance.
Transcendée de ces notes Antithétique, Rose Sage est unique. Elle est l’ombre, bercée par l’Iris trapue. Elle est la lumière grâce à la candeur et la blancheur du Jasmin. Ce jeu diurne / nocturne entremêlé, cette danse permanente avec la peau lui permettent d’offrir une note particulière à chacun.
Et vous, l’avez-vous déjà testée ?